En brocante, les antiquités religieuses sont en vedette à l’approche de Pâques
La foire de Barjac, près d’Alès, accueille des centaines d’exposants jusqu’au 1er avril. Et les objets prisés, avant Pâques, sont les objets religieux.
Parmi les milliers d’objets insolites étalés sur les centaines de stands de la foire de Barjac, installée jusqu’au 1er avril, un type d'objet bien particulier se retrouve sur de nombreux étals.
Les objets représentatifs de la Vierge Marie, déclinée sous toutes ses formes, matières et couleurs, est prisée des collectionneurs, mais des particuliers, aussi. "Chacun a une histoire différente avec ce personnage, une affection particulière pour elle, assure Christine Bérenguier, brocanteuse et habituée de la foire annuelle. C’est un objet de piété chargé d’histoire, et qu’elle soit abîmée ou pas, les acheteurs cherchent à avoir un objet qui a du vécu, eu une relation particulière avec ceux qui l’ont touché,où possédé. Ce sont des achats très personnels."
Des achats religieux pour Pâques
Sur son stand, tenu aux côtés de sa sœur, Laurence et de son conjoint, deux figurines se démarquent. L’une, est une représentation d’un saint, vêtu d’une toge bleue, dont le nom est inconnu, venue d’Espagne. L’autre, est une Vierge abritée par une niche de bois, pas plus haute que trente centimètres. "Cette dernière vient de Moldavie, ramenée d’un voyage humanitaire. Elle date sûrement de la fin du XXe siècle. C’était la mode de faire de peindre des pommettes à la Vierge ", précise Laurence Bérenguier.
Alors que la foire se déroule traditionnellement le week-end de Pâques, il n’est pas étonnant que les objets religieux soient dans le viseur des locaux et touristes, venus en nombres malgré un temps venteux.
"Les Notre-Dame et les Vierges sont énormément recherchées par les Français, où européens en général. D’autres nationalités rechercheront plutôt des crucifix, en pendentifs ou en décoration. Les statuettes de différents saints partent comme du petit pain", précise Christine Bérenguier.
Un constat que partagent Eric Deflandre et Pascal Hinek, antiquaires belges, qui ont exposé au premier plan de leur étal un Christ de bois du XVIIIe siècle, qui pèse une centaine de kilos. "Ce sont des objets qui se vendent, beaucoup s’y identifient", assurent les vendeurs.
Et plus les figures religieuses sont démesurées, plus vite elles partent. "Papy Brocante", ainsi se fait-il nommer, est "quasiment sûr" que le Christ en fonte de 300 kg, qui attend dans la remorque de son camion partira.
De même que le banc d’église, qu’il a fait restaurer. "Même si c’est pour de la déco".
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