Pollution dans le canal de Sète : une réunion prévue pour trouver des solutions aux problèmes des nappes d'hydrocarbures
Une nouvelle nappe d’hydrocarbures légers s’est infiltrée, ce lundi, dans le canal de Sète. Face aux problèmes de plus en plus fréquents, des solutions se font attendre dans la ville.
Depuis décembre dernier, pas moins de cinq nappes d’hydrocarbures ont été recensées officiellement sur le canal de Sète, dont trois depuis le 3 janvier. Le problème, qui devrait être rarissime devient donc fréquent et inquiète dans les rues de la ville. Pourquoi y a-t-il de plus en plus de pollutions, se questionnent les Sétois. Difficile d’y répondre, mais à la source on retrouve des usagers qui déversent, volontairement ou involontairement (fuites, gestes d’inattention…), des hydrocarbures.
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Réunion au sommet
Face à la multiplication des nappes, Sébastien Denaja, élu régional à la commission Méditérranée, reconnaît que "le port, malgré ses efforts pour essayer d’agir en réaction, peut faire mieux". Conjointement à cet aveu, l’ancien conseiller municipal en appelle "à une prise de conscience collective".
Ainsi à son initiative, il a décidé que le port et la Région organiseront "d’ici Escale à Sète, à la Maison de la mer, une réunion pour trouver des solutions à ces pollutions". Et qui sera convié ? Les usagers du port (plaisanciers, pêcheurs…), les associations environnementales intéressées, les institutions locales (la Ville, l’Agglo, le Département), la presse et surtout l’État, "car on a besoin de l’intervention de la gendarmerie maritime et de la capitainerie".
"Par exemple, il y a des expérimentations, dans certains ports, de récupération des cheveux coupés chez les coiffeurs, pour s’en servir de technique de d’absorption des hydrocarbures. La Région est ouverte à toute proposition innovante qui fera progresser la cause de l’écosystème du bassin de Thau et des canaux", assure Sébastien Denaja.
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De nouveaux investissements
En parallèle de la réunion prévue et des contrôles qu’il mène sur les canaux, le port va pérenniser, à compter d’Escale à Sète, une prestation nautique de pompage et de récupération des eaux grises polluées. Un appel d’offres a été lancé pour un contrat de trois ans. Coût du service 135 000 euros par an.
"On investit aussi dans un système de pompage 24 heures sur 24 des eaux de cales pour réduire significativement le coût de traitement des eaux", ajoute l’élu régional. "À terme, notre objectif, c’est zéro pollution…" Une envie largement partagée.
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