Pollution dans le canal de Sète : une nouvelle nappe d'hydrocarbure repérée, la troisième depuis le début de l'année
Ce lundi 29 janvier 2024, une nouvelle nappe de matière irisée s'infiltre dans le canal de Sète.
Après les nappes d'hydrocarbures des 13 et 19 décembre 2023 et des 3 et 14 janvier derniers, une nouvelle peut être aperçue ce lundi 29 janvier. Il s'agit donc de la cinquième repérée et déclarée en deux mois, et de la troisième depuis le début de l'année. À 8 h 50 selon un témoin sétois, la matière irisée était déjà visible à la surface du canal et était poussée par le courant depuis la mer en direction de l'étang de Thau. À 11 h 30, le flux d'hydrocarbure continuait de s'écouler.
En raison du vent, la nappe s'accumulait davantage du côté du quai Léopold Suquet que du quai Général Durand. Contrairement aux précédents incidents, on ne pouvait pas ressentir de forte odeur d'hydrocarbure. Pour l'heure, l'origine de ce déversement n'est pas encore connue.
Un sujet au cœur de l'actualité
Après les quatre premières nappes, l'association Les Gardiens de Thau avait porté plainte et écrit au préfet de l'Hérault. Elle s’exaspérait du manque de réactivité de Port Sud de France et pointait du doigt notamment "l’absence de contrôle, enquête et verbalisation par les autorités".
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Face aux dénonciations de l’association, Olivier Carmes, directeur général de Port Sud de France, avait rappelé le 24 janvier dernier que "le port essaye d’être réactif" à chaque pollution. "On met les moyens (barrages, systèmes de pompage) et on intervient très régulièrement sur ce type de pollution à laquelle on est tous sensibles", avait-il ajouté.
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"Aujourd’hui, on n’a pas les moyens pour identifier les sources. Il y a du vent, des courants, c’est difficile de remonter les pistes. Quand on trouve l’origine, et c’est assez rare, on fait ce qu’il faut auprès de l’usager pour que ça ne se reproduise pas", avait, pour sa part, assuré Géraldine Lamy, responsable environnement de Port Sud de France.
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