L'édito d'Olivier Biscaye : "Les agriculteurs ne veulent plus être bercés d’illusions, de mots, d’images et de comédies politiciennes"
Les agriculteurs n’ont nul besoin de compassion, mais bien d’actions concrètes et durables pour se donner une perspective. Leur mouvement nécessite de préciser les solutions, le calendrier et le pilote.
Qui a la main, la France ou l’Europe ? D’où viendront les solutions, du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau ou de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ?
Pour répondre à la contestation des agriculteurs, le gouvernement doit préciser qui tient le manche des décisions, et dans quel calendrier raisonnable.
La compétition politique ne peut se jouer sur le dos des travailleurs de la terre, personne ne l’acceptera
Les agriculteurs n’ont nul besoin de compassion, mais bien d’actions concrètes et durables pour se donner une perspective. Comme ils ne veulent plus être bercés d’illusions, de mots, d’images et de comédies politiciennes.
La compétition politique ne peut se jouer sur le dos des travailleurs de la terre, personne ne l’acceptera, les premiers intéressés autant que les Français, dans leur globalité attachés à l’agriculture et à ses acteurs dont ils savent l’abnégation comme la permanence des efforts et des adaptations.
Leur mouvement n’est pas une plainte mais bien le signal que le mal de la désespérance est profond.
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