"Les kiosques de l'Esplanade seront démolis à partir du 1er octobre" : Laurent Nison, en charge des grands chantiers à Montpellier
L’adjoint en charge des grands chantiers auprès du maire explique en quoi la reconstruction du bâti contribue à l’embellissement de l’Esplanade.
Le permis de construire et donc de démolir a été délivré le 19 mars. Où en est le projet des kiosques ?
On va renouveler les kiosques alimentaires et fleuristes à l’automne. Nouvelle signature architecturale, nouveau look, l’objectif est qu’ils soient opérationnels fin mai-début juin 2025. Le 15 septembre prochain, on met fin aux concessions alimentaires, puis on relance un marché, sur lequel chacun pourra se positionner s’il le souhaite. Début octobre, un chantier démarre allée Paul-Boulet, côté musée, tous seront déconstruits. On a proposé des solutions pour maintenir une activité, comme les chalets en bois des Hivernales pour les fleuristes sur la nouvelle allée centrale, on explore d’autres pistes. Les alimentaires seront fermés jusqu’en juin. Ils peuvent installer un foodtruck s’ils le souhaitent.
Les gérants des restaurants sont inquiets de la réduction des surfaces et de la suppression des réserves.
Plusieurs réunions d’information se sont tenues ces derniers mois. On leur répond que les nouveaux kiosques vont constituer l’un des plus beaux endroits à vivre de la métropole ! On n’arrive pas à cet objectif sans difficultés temporaires. On peut aussi ne rien faire mais ce n’est pas le sens de notre politique. Les phases de travaux successives sont contraignantes, on demande à tout le monde de jouer le jeu.
Et de respecter le projet à la lettre !
Hors de question que de ces nouvelles coquilles surgissent des extensions, des poubelles ou qu’elles bouchent la vue sur le boulevard Sarrail… Il faudra les respecter et en prendre soin. On ne peut plus tolérer les débordements sur l’espace public !
Quelles seront les différences notoires ?
Il n’y a pas de grosses différences. Ils sont magnifiques, sobres, intégrés, avec de très beaux matériaux. L’outil de travail va évoluer et changer, ou plutôt revenir à ses fondamentaux. Le travail des architectes à la conception, a été mené en prenant en compte les contraintes de ce type de commerce. Les kiosques alimentaires restent en fonction alimentaire.
Les surfaces sont considérablement réduites ?
Les surfaces seront plus modestes. Ces bâtiments ont eu la fâcheuse tendance à déborder dans le temps. Les terrasses adjointes garderont le même volume. L’idée, c’est de retrouver de l’espace public. Les kiosques seront identiques en surface, soit 35 m² chacun, ils sont seulement ramenés aux surfaces initiales, je le rappelle.
Pour les fleuristes, il y aura trois modules pour une surface totale de 45 m². La répartition du bâti est divisée par trois : soit 15 m² chacun, comme c’est à peu près le cas actuellement.
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