Elections européennes : Claire Fita, candidate de "Réveiller l’Europe", au chevet des agriculteurs du Gard

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  • La candidate socialiste Claire Fita est notamment allée à la rencontre des maires et des viticulteurs.
    La candidate socialiste Claire Fita est notamment allée à la rencontre des maires et des viticulteurs. Midi Libre - MiKAEL ANISSET
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La candidate tarnaise, en 12e position de la liste "Réveiller l’Europe" (PS-Place Publique), menée par Raphaël Glucksmann, était de passage dans le Gard ce mardi 7 mai.

Ce fut une journée au pas de course pour l’actuelle vice-présidente de la Région Occitanie, en charge de la Culture, qui s’est déplacée dans le Gard ce mardi 7 mai, sous sa casquette de candidate aux élections européennes, en 12e position sur la liste PS de Raphaël Glucksmann, avec sa binôme gardoise Chloé Ridel.

Les "réelles spécificités du Gard"

Le message principal que Claire Fita souhaitait diffuser ? L’importance de l’Europe dans le quotidien de tout un chacun. C’est d’abord auprès des agriculteurs qu’elle s’est confrontée, avec des représentants de la chambre agriculture et vignerons pour évoquer "la crise agricole qui touche l’Europe, la France et, plus particulièrement l’Occitanie". Soulignant les "réelles spécificités du Gard, avec une agriculture majoritairement viticole", Claire Fita avançait ainsi une envie de défendre un "type d’agriculture méditerranéenne à taille humaine. Nous devons revoir la Politique agricole commune (PAC), subventionner non pas la production, l’hectare, mais plutôt l’emploi".

Enchaînant sur les difficultés d’eau que connaît le territoire, celle-ci pointait la nécessaire "adaptation au changement climatique", en portant une priorité sur l’eau. "Mais les solutions sont avant tout locales, en proximité avec les spécificités de chaque territoire. Décentralisons les solutions !"

"Plus d’Europe, mais mieux d’Europe"

De sa rencontre avec les maires Gard, puis de sa visite à l’Ufolep, Claire Fita concluait par une idée revendiquée par sa liste "Réveiller l’Europe" : "Nous voulons plus d’Europe, mais mieux d’Europe. L’Europe est aujourd’hui encore indispensable, mais nous devons la faire évoluer. L’Europe doit protéger notre paix, notre environnement, former un protectionnisme écologique. Nous souhaitons un plan massif d’investissement sur la PAC, un accompagnement au changement climatique, une régulation des prix de l’énergie, mais aussi la mise en place d’un Airbus ferroviaire." Tout un programme, que la Tarnaise d’origine va s’attacher à défendre jusqu’au 9 juin.

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