"Un week-end d’horreur" : étranglée, violée, maltraitée... une femme de 24 ans est emmenée de force par son ex-compagnon à Disneyland

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Quelques semaines après avoir quitté son compagnon violent, une jeune femme de 24 ans a été agressée, humiliée, étranglée et violée par ce dernier. Un "week-end" d’horreur qui s’est terminé de force à Disneyland Paris.

Quelques semaines après avoir quitté son compagnon violent et jaloux, une jeune femme de 24 ans a vécu un véritable cauchemar, rapporte 7sur7. "C’était un week-end d’horreur que l’on ne voit même pas dans les films", a déclaré son avocat.

Ce matin-là, elle s’est réveillée en apercevant son ex-petit ami, qui avait réussi à se procurer les clés de son appartement, assis sur son lit. "Il lui a demandé quelque chose à propos d’un baiser avec un autre homme et l’a ensuite battue. Il l’a étranglée jusqu’à l’étouffement", a poursuivi l’avocat.

"C’était carrément bestial"

Il a commencé à l’humilier : "Il l’a filmée pendant qu’elle devait dire qu’elle était une p**e. Il lui a mis une laisse autour du cou et lui a fait manger des friandises pour chiens. Il l’a poussée la tête la première dans les toilettes et a gravé ses tatouages à l’aide d’un couteau."

"Elle devait lécher son propre sang sur ses chaussures et le satisfaire oralement pendant qu’il appelait ses supposés amants", a-t-il poursuivi. "Il l’a également plongée dans un bain de glace. C’était carrément bestial. Même un animal n’est pas traité de la sorte."

Un week-end de force à Disneyland

Selon 7sur7, il l’a ensuite emmené de force à Disneyland Paris en portant des lunettes de soleil et du maquillage pour cacher ses blessures. Dans la chambre d’hôtel, elle a de nouveau été étranglée, violée et maltraitée. "Elle a essayé de parler à un autre couple à la réception, sans succès", a déclaré son avocat.

C’est sa colocataire qui a fini par alerter sa mère et la police en voyant du sang partout dans l’appartement. "C’était un décor de film d’horreur", a déclaré le procureur.

Le lendemain, la jeune femme a appelé sa mère pour lui dire qu’elle était en train de rentrer en Belgique avec son ex-compagnon. Ce dernier l’a déposée au commissariat en la menaçant : "Je te retrouverai quand je sortirai. Je me ferai tatouer ton nom sur tout le corps pour m’en souvenir."

9 ans de prison requis

Une peine de neuf ans de prison a été requise à l’encontre de l’accusé. Le procureur a également demandé au tribunal de le placer ensuite sous surveillance pendant cinq années supplémentaires. Son emprisonnement pourrait alors être prolongé si nécessaire.

L’accusé a avoué une partie des faits qui lui sont reprochés, sauf la tentative de meurtre. Selon les psychiatres qui l’ont consulté, il s’agit d’un pervers narcissique extrême.