Devant un bar, en état d’ivresse et sans permis, il se fait contrôler… et se retrouve dans le box du tribunal correctionnel

Il comptait déjà plusieurs mentions à son casier judiciaire pour des délits routiers. Lundi 6 mai, au tribunal correctionnel d’Alès, un Grand-Alésien âgé de 31 ans se retrouve dans le box des prévenus après avoir été interpellé, dans la nuit du 2 au 3 mai, à 1 heure du matin, par la police municipale. Devant un bar, il se trouvait au volant d’une voiture et klaxonnait pour faire venir un ami, ce qui a attiré l’attention de la police municipale d’Alès. Le trentenaire a d’emblée indiqué qu’il n’avait pas le permis de conduire et a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, indiquant qu’il était de toute façon en état d’ivresse.

Le parquet ne requiert pas un maintien en détention

Après un week-end passé en détention provisoire, cet homme doit, donc, s’expliquer devant ses juges, en comparution immédiate. Soulignant son état de récidive (la justice l’avait d’ailleurs déjà condamné à des peines de prison ferme), le ministère public, représenté par Quentin Larroque, substitut du procureur de la République, requiert alors huit mois d’emprisonnement, sans solliciter de maintien en détention.

Que plaide l’avocat de la défense ?

En défense, Me Joris Numa plaide ensuite pour que son client ne retourne pas en cellule. Pour cela, il propose que la peine soit aménagée…

Le tribunal, présidé lors de cette audience par Cécile Baessa, entend la plaidoirie de l’avocat alésien. Son client écope, au final, de six mois de prison ; une peine qu’il doit effectuer sous bracelet électronique.