Maison de santé et propreté : à Gambetta, ces dossiers au long cours avancent

La veille de l'assemblée générale, le comité de quartier a organisé un rassemblement, Printemps Clérisseau, devant la parcelle appartenant à la Ville.

Associations, Urbanisme, Nîmes

Publié le 03/05/2024 à 11:04

Marie-Laurence Gaillac

Des annonces ont été faites par les élus lors de l’assemblée générale du comité de quartier.

La présence de onze élus (Ville, Agglo, Département) et des annonces en pagaille…. L’assemblée générale du comité de quartier Gambetta-Révolution, le week-end dernier au lavoir du Puits-Couchoux, a vu des dossiers, évoqués depuis de nombreuses années, connaître des avancées significatives, notamment celui du parc Meynier-de-Salinelles dont l’ouverture a été annoncée pour le 2 juillet (voir Midi Libre du 28 avril). Petit florilège de ces annonces.

La Maison de santé implantée dans les locaux de la Poste ?

Initialement, la Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP), labellisée par l’ARS en 2023, devait s’implanter rue Clérisseau. Un projet finalement abandonné… "Aujourd’hui, nous sommes en lien avec la Poste pour positionner ce projet dans le cadre de son redéploiement, a confié Julien Plantier, adjoint délégué à l’urbanisme. Il y a un projet très établi d’une vingtaine de professionnels, avec un laboratoire d’analyses médicales. La Poste serait encline à avoir un bureau de poste à Gambetta et une Maison de santé. Dès que l’estimation de la Poste Immo tombera cet été, en espérant que leurs prétentions ne soient pas trop hautes, nous pourrons faire des propositions." En attendant, un jeune médecin généraliste doit s’installer au mois de novembre.

Des bacs de collecte dans les rues

Autre gros dossier évoqué depuis 4 ans, celui de la propreté. Le comité de quartier rêvait de bacs enterrés pour éradiquer les poubelles posées aux coins des rues. Finalement, en raison de contraintes techniques, cette idée est abandonnée. Place, comme l’a annoncé Bernard Angleras, vice-président de Nîmes métropole délégué à l’environnement, à "des colonnes, soit vingt bacs d’apport volontaire en plus de la collecte porte à porte. Nous avons l’accord du maire Jean-Paul Fournier pour les mettre en application. Mais les Bâtiments de France ont souhaité donner leur avis : nous avons leur accord de principe." Le calendrier ? Dépôt de la demande d’autorisation des travaux en mai, lancement du marché d’appel d’offres (150 000 €) dans la foulée et mise en place des bacs en octobre 2024. "Gambetta l’expérimente. Si cela marche, cela sera étendu à d’autres quartiers."

Le devenir du 4-6 rue Clérisseau

"Nous avons lancé, entre juin et septembre 2023, une concertation citoyenne sur la parcelle du 4-6 rue Clérisseau. Les ruines ont été détruites, la parcelle nettoyée et grillagée, a rappelé la coprésidente du comité, Marie-Pierre Quessada. Les habitants ont plébiscité un îlot de fraîcheur. Nous en avons rendu compte aux élus." Élus, qui par l’intermédiaire de Julien Plantier, ont apporté une réponse. "Nous avons reçu le désistement de l’opérateur qui s’était porté acquéreur de la parcelle qui, initialement, devait intégrer la Maison de santé. D’ici septembre, une réunion sera organisée avec le comité pour discuter des enjeux."

Le point sur les autres dossiers

PLU. L’élu Julien Plantier a précisé vouloir "conserver l’ossature du quartier, dense, dans le cadre d’une future révision du Plan Local d’Urbanisme. Il n’y a pas de volonté densifier plus." La révision du PLU devrait être lancée dès la fin de l’année, pour une durée de 12 à 18 mois. À noter que le secteur sauvegardé va s’étendre jusqu’à la rue Clérisseau, et une AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) englobera le quartier pour aller jusqu’au Mont-Duplan afin de protéger façades et immeubles existants.
Végétalisation. Alors que les rues Robert et Gauthier sont pionnières en la matière, 18 habitants ont déposé un dossier dans le cadre du permis de végétaliser.
Commerces. La coprésidente, Marie-Pierre- Quessada, "rêve de commerces sur le boulevard Gambetta. Nous avons alerté la Ville sur des fermetures et l’absence de mixité dans le type de services." Et de demander la possibilité de préemption. "Elle ne peut s’appliquer que sur certaines artères et sur les baux commerciaux, a précisé Julien Plantier. Par contre, on le fait sur les quartiers de la rénovation urbaine, avec une Foncière, nous rachetons des locaux commerciaux : nous pouvons le faire sur le Gambetta."
Annexe du centre social. Dans le cadre de la percée Clérisseau, l’annexe du centre social Emile-Jourdan est frappée d’alignement. La rue est actuellement bloquée car il y a un risque d’effondrement d’un immeuble voisin en cours de rénovation : un dossier entre les mains des assurances. La Ville a précisé travailler sur la démolition de l’annexe et sa relocalisation.

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