Il ne fallait pas se planter lors du concours régional de reconnaissance des végétaux au campus Agropolis de Béziers

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  • Lilian, Lubin, Elsa et Fanny, élèves au CFA de Rodilhan, étaient fin prêts pour le concours.
    Lilian, Lubin, Elsa et Fanny, élèves au CFA de Rodilhan, étaient fin prêts pour le concours. Diane Petitmangin - Midi Libre
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Diane Petitmangin

Le campus agricole biterrois accueillait, ce jeudi 25 avril, des étudiants et professionnels dans le cadre du concours régional de reconnaissance des végétaux.

Bête comme chou ? Le site biterrois du CFAA-CFPPA de l’Hérault (Centre de formation des apprentis agricoles- Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) accueillait, ce jeudi 25 avril, le concours régional de reconnaissance des végétaux.

Une épreuve remise au goût du jour après les années Covid. "Tous les deux ans, il y a un concours national – le prochain aura lieu en 2025 –, indique Isabelle Dantand, chargée de communication d’Agropolis. L’étape d’aujourd’hui constitue donc une sorte d’entraînement".

Baisse des connaissances

Surtout, il s’agit "d’améliorer les connaissances et compétences des jeunes et quoi de mieux qu’un challenge pour les motiver et leur redonner le goût de l’apprentissage ?". Car enseignants et professionnels témoignent d’une baisse de niveau des connaissances.

"Effectivement, la reconnaissance des végétaux est un gros souci, témoigne un professionnel, membre du jury. Il n’y a plus suffisamment de formation magistrale là-dessus – même si c’est une matière qui est censée être diffusée dans toutes les autres" – et sans doute pas assez d’implication personnelle des élèves".

Prendre en compte l’environnement

Car au-delà du nom, "c’est vraiment connaître la plante, ses interactions avec les autres végétaux, le sol qui lui est bénéfique, etc.". Pour Allan Neveux, enseignant en conduite de production horticole à Castelnau-le-Lez : "L’important surtout est d’arriver à du concret. Au-delà de l’identification, le plus important est de pouvoir, par exemple, donner une palette de végétaux qui pourront s’adapter à un jardin donné ou de prendre en compte l’architecture environnante".

Quelque 80 candidats, venus de toute l’Occitanie, ont donc concouru, répartis dans différentes catégories, et devaient reconnaître 20 à 40 végétaux selon leur niveau (du CAP au BTS en passant par les professionnels) dans un temps imparti (30 secondes pour chaque spécimen).

Des jeunes motivés

À charge pour eux, une fois entrés dans les salles où étaient disposés les végétaux fraîchement coupés du matin, d’établir famille, genre, espèce et variété, voire la floraison, la forme, le type de sol ou le climat pour les plus expérimentés.

Mais, à l’image de Lilian, Lubin, Elsa, Fanny et Rémy, élèves au CFA de Rodilhan (près de Nîmes) et coachés par leur prof Chloé Loizeau, nombre de jeunes étaient motivés. Et déjà très impliqués dans leur futur métier.

Les candidats avaient 30 secondes pour identifier chaque spécimen.
Les candidats avaient 30 secondes pour identifier chaque spécimen. Diane Petitmangin - Midi Libre

"La demande du client, le contexte pédoclimatique, la nature et la configuration du sol… On ne fait plus n’importe quoi. Même l’esthétique, le jeu des couleurs est important. Sans oublier le réchauffement climatique, on réfléchit et travaille beaucoup là-dessus".

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