Coupe du monde 2022 : le Maroc croit en ses chances avant son quart de finale

Les Marocains, dont la présence à ce niveau est historique, aborderont avec un esprit revanchard leur choc contre le Portugal. Les deux nations se sont en effet également affrontées deux fois en Coupe du monde. Si tout s’était bien passé pour les Lions de l’Atlas en 1986, la Seleçao avait pris sa revanche il y a quatre ans.

Ronaldo avait marqué ce jour-là un but splendide mais l’étoile de l’icône portugaise de 37 ans a depuis pâli et, simple remplaçant en 8e, il a laissé contre la Suisse (6-1) toute la lumière à Gonçalo Ramos, auteur du premier triplé au Qatar.

Mais les Marocains viennent eux de créer l’exploit contre l’Espagne (0-0 a.p. 3-0 t.a.b.), qui les avait également dominés en 2018, et ils rêvent d’enchaîner en écartant l’autre équipe ibère. À condition néanmoins d’avoir digéré l’éprouvante prolongation et la séance de tirs au but héroïque. "On sait que ça ne va pas être facile, mais comme contre l’Espagne, comme contre la Belgique, comme contre la Croatie, on va donner le maximum encore. On va essayer de créer la surprise, puisque personne ne nous attendait ni en huitième ni en quart. On a encore un match important pour rentrer encore plus dans l’Histoire", espère Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc.

Pour y arriver les Marocains se concentreront avant tout sur leurs propres qualités. "Se focaliser trop sur le Portugal, ça peut nous poser des problèmes. On regarde surtout ce qu’on sait faire, ce qu’on fait bien, et on essaye de l’améliorer à chaque match. Aujourd’hui le Portugal est favori, on ne va pas revenir dessus. C’est une équipe qui peut gagner la Coupe du Monde, nous, on est le Petit Poucet, la petite surprise, le petit caillou dans la chaussure", estime le coach des Lions de l’Atlas.

Regragui veut faire fi des blessures dans son groupe

Un intrus parmi les grandes nations qualifiées en quart de finale qui va essayer encore de hisser son niveau d’autant que le Maroc pourra compter sur le soutien d’un continent. "On représente d’abord le peuple marocain (….) mais, sur les réseaux sociaux, on sent la "vibe" positive. On n’a pas qu’un pays derrière nous, on a un continent et les Arabes. C’est très important pour nous, mais avant tout on joue pour nous et notre pays", recadre Regragui.

L’entraîneur marocain qui ne veut pas s’apitoyer sur son sort concernant les blessures qui touchent son groupe. " On attend demain pour voir si (Nayef Aguerd) peut jouer ou pas, mais on a 26 joueurs. Si un autre joueur occupe ce poste, il donnera tout pour l’équipe. Ce qui compte c’est le collectif pas les joueurs. Aguerd est évidemment très important mais on a d’autres joueurs qui peuvent faire le job. Je le répète depuis le début de la compétition, on n’est pas là pour se plaindre. Quand on veut aller loin, il faut compter sur tout le monde et il faut que tout le monde soit prêt. Peu importe qui rentre, on va donner le maximum et on ne se cherchera pas d’excuse parce qu’untel ou untel n’est pas là".