Les footballeuses du Montpellier Hérault enchaînent un troisième match à domicile face à Fleury

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  • Marion Torrent partage sa détermination, son envie, avec le groupe montpelliérain.
    Marion Torrent partage sa détermination, son envie, avec le groupe montpelliérain. Giacomo Italiano.
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Après Soyaux (2-2) et Rodez (2-1), les féminines du Montpellier Hérault reçoivent Fleury ce vendredi 2 décembre (18h) sur leur terrain de Grammont. Une dixième journée pour enchaîner alors que les deux équipes se tiennent à un point, au pied du podium. Le MHSC, 4e avec 15 points devance Fleury, 5e et 14 points. C'est aussi l'occasion pour Montpellier de mettre la pression sur les deux équipes parisiennes qui occupent la 2e et 3e place : le Paris SG, huit points devant, qui se déplace au Paris FC (18 points), dimanche en début d'après-midi.

Montpellier a enclenché la marche avant. Enfin ! Après avoir été tenues en échec par Soyaux  le 19 novembre et Bordeaux plus tôt dans la saison, battues par Lyon malgré une belle prestation et par Paris FC plus récemment, dans un match décevant, les joueuses montpelliéraines ont remis le compteur des victoires en marche face à Rodez (2-1) samedi dernier. Bon tout n'est pas parfait. Un nouveau but encaissé, de nouveau sur penalty, et un dernier quart d'heure qui aurait pu se jouer dans la fébrilité. Mais contrairement à l'égalisation subie devant Soyaux, elles ont cette fois tenu la baraque, maîtrisé la fin de match. "On s'est quand même créé beaucoup d'occasions. Le match est plus abouti. Après, il nous manque un peu plus de maîtrise pour d'un côté ne pas trop se faire peur et concrétiser" explique Yannick Chandioux. "C'est un aspect qui pose problème depuis un certain temps et il faut se mettre dans la tête que toutes les occasions sont importantes, qu'il faut les  jouer à fond pour se faciliter la tâche..." ajoute la capitaine, Marion Torrent.

"Avec un but d'écart, on n'est pas à l'abri dans ce championnat serré"

Chaque match a un scénario différent souligne l'entraîneur montpelliérain qui pointe les buts encaissés par son équipe. "J'espère demain (vendredi). Ça résoudra le problème d'une éventuelle fébrilité défensive. Fleury est une équipe qui met beaucoup de combats, d'engagement athlétique. La saison dernière, on a été menées deux fois assez rapidement et malgré une domination, on n'a pas réussi à leur marquer ne serait-ce qu'un but au retour. Ça risque d'être un match serré avec des petits détails qu'on va mettre de notre côté pour être performant et prendre des points demain. C'est à l'image du championnat actuel avec des rencontres serrées qui nous donnent à chaque fois beaucoup de travail. Aujourd'hui, la marge est réduite. Chaque match, on peut être bousculé, il n'y a pas de petites équipes. Ce qui va faire la différence, c'est la régularité".

"On sait qu'on peut mieux faire"

"Je le prends comme un match du top 3 explique la capitaine du MHSC; et si aujourd'hui, on veut passer un cap, c'est sur ce genre  de rencontre. On sait sur quoi on doit travailler, être plus déterminées. On sait qu'on peut mieux faire. Si on est tous ensemble, avec le même but, la même détermination, ça va aller. On a besoin de tout le monde. On a cette ambition. Maintenant, on fait attention. On est capable de plein de choses positives, capable aussi de relâchement et il faut qu'on reste vigilantes". Toute la difficulté de la régularité se pose aux équipes de D1, au MHSC qui a six points à prendre avant la trêve hivernale. "On a envie, mais pour ça, il faut encore en faire plus et ce match est important. Je crois en mon groupe, après, il faut être en capacité, les onze, douze... seize joueuses demain, car on a envie de battre Fleury"

Stéphanie Frappart, c'est bien ! Et pourquoi pas un homme comme arbitre de la Coupe du Monde féminine ?

En conférence de presse, ce jeudi midi, dans le cadre du match de D1, vendredi soir, MHSC - Fleury (18h), Yannick Chandioux et Marion Torrent se sont félicités de voir Stéphanie Frappart au sifflet pour la rencontre Costa Rica - Allemagne (20h). Première femme à arbitrer un match de Coupe du Monde masculine. Tout en imaginant... l'inverse.

Marion Torrent, capitaine du MHSC : De voir le football féminin progresser, c'est bien, on a toujours recherché ça. On travaille pour cela aussi. On a eu l'occasion d'échanger avec Stéphanie Frappart. Elle est investie, elle aime ça. Je ne vois pas pourquoi on pourrait la stopper dans son élan ! Je vais la regarder, la soutenir. Je ne considère pas que ce soit un homme ou une femme quand je regarde la prestation, mais juste la prestation en elle-même. J'espère qu'elle fera son match !

Yannick Chandioux, ent. MHSC : Si elle est là, c'est qu'elle le mérite et c'est top. C'est une forme d'ouverture. Je défends beaucoup le foot féminin, sa promotion. Il y a encore un développement énorme à faire et l'arbitrage a son importance ; au-delà de Stéphanie Frappart qui a prouvé ses qualités en tant qu'arbitre, le football féminin progresse et il faut que l'arbitrage féminin progresse aussi. Ca montre une certaine ouverture. Ca pourra peut-être inciter les petites joueuses de foot un jour à devenir arbitre. Et qu'on en ait de plus en plus. Le petit truc qui peut me paraître embêtant, c'est qu'il n'y ait pas l'inverse. Pourquoi n'y a t'il pas d'homme à l'Euro féminin ? Pourquoi n'y a t'il pas d'homme à la Coupe du Monde féminine ? On veut pousser cette mixité mais c'est finalement dans un sens. Pourquoi pas un des top10 à la prochaine Coupe du Monde féminine, ce serait bien aussi ! 

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