Golf : "Moi, Michèle, 90 ans, golfeuse à plein temps sur les greens de Nîmes"

  • Michèle Lazare est désormais plus à l'aise sur les coups autour du green.
    Michèle Lazare est désormais plus à l'aise sur les coups autour du green. Midi Libre - FR
Publié le , mis à jour

La doyenne du golf de Campagne à Nîmes joue trois fois par semaine et en compétition de clubs. Portrait d’une joueuse pas comme les autres.

Une étude suédoise dit avec le plus grand sérieux que le golf permet de gagner cinq années de vie. Au club de “Campagne à Nîmes”, on fait sienne cette antienne puisqu’on compte une trentaine de licenciés ayant plus de 80 ans. Parmi eux, la doyenne, Michèle Lazare, 90 ans, qui sort les clubs encore trois fois par semaine « pour des parties avec les copines, on joue le rosé, on déjeune et la journée est passée ». D’autant qu’après les greens, elle reste au club pour un autre tapis vert celui du bridge. « C’est très comparable au niveau intellectuel pour la stratégie », explique celle qui était juriste de profession à Paris.

Tous ses amis sont au golf

Si elle passe des journées entières dans la Maison blanche, – le nom du club house pour sa ressemblance avec celle des présidents américains à Washington –, c’est que la convivialité y est présente. « D’ailleurs, presque tous mes amis y sont. Quand je suis arrivée à Nîmes, je connaissais personne et toutes mes relations l’ont été par le golf. Je suis heureuse d’appartenir à ce club », ne cache pas Michèle qui a même fait partie pendant dix ans du comité directeur.

Un handicap de 14 à 73 ans !

« On avait une maison à Vers-Pont-du-Gard, on ne savait même pas qu’il y avait un golf à Nîmes. Puis quand on a commencé à jouer, on est venu à Campagne (le seul parcours dans la capitale gardoise à l’époque) et on est tombé sur un pro Tito Lassalle qui avait joué au rugby avec mon mari. Je me suis très vite intégrée, j’ai même été capitaine des équipes. On est actuellement une cinquantaine mais, à l’époque, c’était difficile de trouver trois filles pour jouer avec moi », se remémore-t-elle. D’autant qu’il fallait avoir un handicap de 28 pour jouer sur le parcours gardois.

Elle a commencé à taper la balle à 57 ans

La preuve d’une progression rapide pour quelqu’un qui a tapé ses premières balles à 57 ans, à Paris, au Stade Français. « Je jouais beaucoup au tennis mais j’avais mal au dos. J’ai trouvé dans le golf, un sport intéressant. » Au point d’y consacrer beaucoup de temps et d’obtenir un handicap de 14 à 73 ans ! Son niveau a forcément baissé, « quand je mettais deux coups pour aller sur le green, maintenant c’est trois quand ce n’est pas quatre », mais elle obtient encore des résultats lors des compétitions de clubs. « Lors de la dernière, sur 16 filles, j’ai fini 7e. Maintenant, mon coup favori, ce sont les approches et les putts, avant c’étaient les longs coups. Je récupère des points grâce à ça. »


Du tee au green, du thé au rosé,  la recette de la longévité de mamie Michèle.  

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Les commentaires (3)
rottweiler Il y a 2 années Le 29/11/2021 à 07:07

Encore une qui à passer à travailler 43 ans à l'usine en 3X8......!!!
les pauvres ouvriéres à 90 ans qui ont trimer à l'usine,elles mangent le pissenlit par la racine depuis trés longtemps........!!!

vicvega Il y a 2 années Le 29/11/2021 à 16:51

Je pense que les petits philippins qui fabriquent tes baskets et ton smartphone pourraient te faire exactement la même remarque. On est toujours le pauvre ou le riche de quelqu'un donc doit-on ne plus parler de rien ? Est-il interdit de vivre bien sous prétexte que d'autres vivent mal ?

juin24 Il y a 2 années Le 28/11/2021 à 14:57

Bravo à cette remarquable dame