Handball : le Montpellier HB doit se racheter face aux Norvégiens en Ligue des champions

Patrice Canayer n’est pas inquiet. Plutôt agacé, frustré. En un mois, le manager montpelliérain espérait avoir chassé l’inconstance du début de saison. Que la piètre défaite à Cesson (25-21) le 10 octobre serait le dernier accident d’un championnat déjà trop mal embarqué (8e).

Que le niveau de jeu affiché en Ligue des Champions face aux cadors européens, voire même face à Nîmes (28-32) en Coupe de la Ligue la semaine dernière, deviendrait la norme. Mais son équipe s’est à nouveau emmêlée contre Aix (27-28) dimanche, gâchant la première au FDI Stadium. Et le visage fringant de ses troupes ces dernières semaines.

"Quand il y a de la pression, on a dû mal à assumer le rôle que doit avoir l’équipe de Montpellier. C’est un maillot pas simple à porter. Chaque équipe qui joue contre nous a envie de faire un gros match, et c’est normal. Ça, les joueurs doivent le comprendre", insistait le manager en début de semaine.

Vu la capacité des coéquipiers de Valentin Porte à réagir après s’être pris les pieds dans le tapis, les bookmakers miseront certainement sur le MHB ce mercredi soir. Après chaque déconvenue (Nantes, Cesson), il a tordu l’équipe adverse quatre jours plus tard (Kiel, Szeged). Une nouvelle réaction à Elverum confirmerait le paradoxe de cette équipe.

"Le niveau de jeu est là par moments. Mais d’une mi-temps à l’autre, c’est le jour et la nuit. Notre problème actuel n’est pas handballistique mais sur notre capacité à être prêt à la compétition tous les trois jours", concluait le manager.