Thomas Pesquet, l'exemple pour ces milliers d’élèves qui étudient les blobs... comme leur "demi-Dieu"

Le retour de Thomas Pesquet sera également scruté avec émerveillement par les 4 500 classes qui, en France, participent à l’aventure #ElèveTonBlob, l’expérience éducative du Cnes (Centre national d’études spatiales). L’idée ? Faire comme l’astronaute qui a réalisé des tests depuis la Station spatiale internationale sur quatre blobs.

Ces étranges créatures visqueuses, que l’on confond avec de la moisissure, ont, pour un organisme unicellulaire, sans yeux, bouche ou cerveau, des capacités intrigantes de déplacement et de nutrition. Il s’est agi, depuis septembre, de réaliser dans les écoles primaires, collèges ou lycées des tests comparables à ceux réalisés par Thomas Pesquet qui a emporté "BlobiWanKenobi" 1, 2, 3 et 4 avec lui.

Comme dans la classe CM2-A de l’école primaire des Jonquilles, l’une des 21 de Montpellier sélectionnées.

Non au raisin, oui à la levure de bière et au yaourt à la framboise

"L’idée, c’est aussi de promouvoir les métiers scientifiques auprès des enfants et surtout des filles qui, statistiquement, s’interdisent de poursuivre des études dans ce sens, rapporte Emmanuelle Lecesne, la maîtresse. L’expérience nous a permis de s’ouvrir à l’espace, au monde et être en contact avec les autres classes, dans le Gers, à Paris ou à Strasbourg."

Et leur blob baptisé "Luc sky Blobbeur", qui a évité le raisin mais adoré la levure de bière et le yaourt à la framboise, s’est jeté sur les flocons d’avoine, comme à 400 km dans l’espace.

"Mardi, nous regarderons le replay de son arrivée. Franchement, ça les fait rêver cette aventure, Thomas Pesquet, c’est un demi-Dieu."