Sète : le Centre loisirs jeunesse de la police s'est mis aux couleurs des outremers

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Les jeunes du CLJ aux couleurs de Wallis et Futuna Midi Libre - V. H.
Les filles du CLJ, enchantées de la journée Wallis et Futuna Midi Libre - V. H.
Laurent Aspe, directeur du Centre Loisirs Jeunesse de Sète Midi Libre - V. H.
Un danseur wallisien, Chanel Vainipo, médiateur à Balaruc, et Atoloto Malau, délégué des Iles Wallis et Futuna Midi Libre - V. H.
Démonstration de Haka au CLJ Midi Libre - V. H.

Jeune public, Sète, Société

Publié le 20/08/2021 à 11:02

Valérie Handweiler

Le CLJ s'est paré pour une journée aux couleurs de la Polynésie pour le plaisir des jeunes et des animateurs.

Colliers de fleurs et musique des îles. Une belle journée toute en couleurs au Centre Loisirs Jeunesse (CLJ) de la Police sur la plage du Lido ! Au programme, la découverte de la culture traditionnelle des Iles Wallis et Futuna : danse, cuisine, musique et bien sûr une démonstration de Haka par une troupe de danse wallisienne venue spécialement de Nice. Au pilotage, le CISPDR (Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation), une collaboration concrète et efficace entre tous les acteurs sur le bassin de Thau.

Les jeunes sont attablés devant un menu spécial avec poulet au lait de coco cuit dans des feuilles de bananiers, une fleur de tiaré sur l'oreille. "C'est ma 3e année au CLJ", se réjouit Julie, tout sourire, son collier de fleurs autour du cou. Elle a 12 ans et compte bien passer son BAFA plus tard."C'est le meilleur centre de loisirs de Sète, sur la plage et avec plein d'activités". Ava,11 ans, approuve "J'aime tout en fait". C'est sa première année, mais elle compte bien revenir chaque été.

Le bonheur de voir les jeunes s'épanouir

Il y a les animations habituelles et les journées spéciales comme cette journée autour de Wallis et Futuna. "C'est un bonheur de voir les jeunes s'épanouir ici", reconnaît Laurent Aspe, policier et directeur du centre, fortement impliqué dans le CLJ depuis quasi sa création dans les années 2000. Cette année du fait du covid, 60 enfants maximum participent chaque jour aux activités du CLJ. "Ce sont des jeunes des quartiers prioritaires mais aussi des autres quartiers. La mixité est essentielle". Autour d'eux, une équipe de 5 encadrants issus de la police municipale et nationale, dont deux renforts d'été. Tous sont animateurs ou directeurs de centre de loisir en plus de leur métier.

Au programme pour la suite, une initiation au rugby. "On utilise un flag, c'est plus ludique et moins dangereux. Cela permet aux garçons comme aux filles de participer", précise Laurent Aspe.

Développer un lien avec Wallis et Futuna

"C'est une journée magnifique. L'ouverture aux autres cultures est essentielle", rappelle Josian Ribes, maire de Montbazin et délégué au CISPDR au niveau de Sète agglopôle Méditerranée. "Et ce n'est qu'un début, il y a plusieurs projets évoqués avec le sénateur Mukaele Kulimoetoke, notamment autour de la pêche et avec le lycée de la mer. Aussi autour du rugby". A l'origine de cette journée, Chanel Vainipo, un médiateur à Balaruc au sein du dispositif du CISPDR et justement originaire de Wallis et Futuna. "Je suis partie des îles pour le service militaire et je suis resté en France métropolitaine, comme beaucoup".

"Difficile de comptabiliser la diaspora wallisienne : 5000 ou peut-être 15 000", relève Ataloto Malau, délégué des Iles Wallis et Futuna au Ministère des Outre-mers. Une chose est sûre, les liens entre les deux îles particulières ne font que commencer.