MHSC : les Montpelliérains n'y arrivent plus au stade de la Mosson devenu un terrain infertile
Tenu en échec vendredi par Nantes (1-1), Montpellier n’a gagné que trois fois sur sa pelouse cette saison.
Au mieux, on saura ce dimanche en fin d’après-midi si, mathématiquement, Montpellier jouera en Ligue 1 la saison prochaine. Le point du match nul décroché contre Nantes (1-1), vendredi soir, a rapproché les Montpelliérains et leur coach Michel Der Zakarian de leur objectif des 38 points, synonymes pour eux de maintien certain. Au regard de la différence de buts du MHSC, il n’y a pas de doute à avoir.
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Les doutes, les Pailladins les connaissent en revanche lorsqu’ils franchissent les portes du stade de La Mosson. Depuis le début de la saison, ils n’y ont connu le succès qu’à trois reprises (Toulouse, Metz, Lorient, le quatrième contre Clermont a été rejoué à cause du pétard) pour neuf nuls et quatre défaites. Au contraire, ils se sont imposés six fois hors de leurs bases pour deux partages des points et sept revers. Téji Savanier et ses coéquipiers n’ont plus enchaîné deux victoires à domicile depuis mars 2023…
Un jeu plus de transition que de possession
Comment expliquer une telle tendance alors que Montpellier peut compter sur une affluence à la hausse par rapport à l’année dernière et une belle ambiance quand la Butte Paillade est là, pour encourager son équipe et mettre la pression sur son adversaire ?
\ud83c\udf99 Michel Der Zakarian après MHSC 1-1 FCN
— MHSC (@MontpellierHSC) April 26, 2024
\u26a1\ufe0f #MHSCFCN pic.twitter.com/ImgQxe3m3d
Le style de jeu montpelliérain, davantage basé sur le jeu de transition que sur la possession, favorise sans doute cela. Les profils de ses joueurs de côté, notamment en attaque (Nordin, Tamari, Coulibaly), rapides et dribbleurs, vont également dans ce sens. Ils s’expriment mieux quand ils ont des espaces devant eux, une configuration plus fréquente à l’extérieur, où les équipes qui reçoivent sont forcées à faire le jeu.
De meilleurs bilans les saisons passées
Pour ceux qui réduiraient cela à un jeu restrictif proposé par Michel Der Zakarian, on rappellera que lors de son premier passage, sa formation affichait le 7e bilan en 2018-2019 et le 3e avant l’arrêt du championnat par le Covid-19 en 2020. Après le retour de Der Zak, en février 2023, son équipe avait remporté quatre matches sur huit à La Mosson. À titre de comparaison, lors de la saison complète d’Olivier Dall’Oglio, le MHSC avait fini avec sept victoires, cinq nuls et cinq défaites.
L’enceinte montpelliéraine ferait donc moins peur aux équipes adverses qu’à une époque. Mais tout cela est peut-être aussi une question de caractère et de confiance. Les problèmes offensifs connus cette saison par Montpellier n’y sont probablement pas pour rien, entre les longues absences sur blessure de Nordin (et prochainement pour suspension après son carton rouge contre Nantes), la méforme de Mousa Tamari et la maladresse d’Akor Adams.
Le Jordanien est de nouveau décisif depuis deux matches et le Nigérian a enfin marqué après presque six mois de disette en Ligue 1. Il faut espérer que cela les libère pour le dernier match de la saison contre Monaco.
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