"Une brûlure intense" : un homme déballe ses bananes achetées au supermarché et se fait piquer par un scorpion

Une drôle de découverte. Le Canadien Benoît Sanscartier a été piqué par un scorpion, ce dimanche 24 mars 2024, aux alentours de 15 heures, à son domicile de Laval, en banlieue de Montréal. L’arachnide s’était caché dans un sachet de bananes que l’homme venait d’acheter au supermarché Costo dans la ville voisine de Boisbriand ;

"Je pensais que je m’étais coupé avec l’emballage puis j’ai vu le scorpion sur le comptoir. Il était vivant.", révèle-t-il sur TVA Nouvelles. Un phénomène qui n’est malgré tout pas si surprenant au Canada.

Il explique avoir ressenti "une brûlure intense". "C’était vraiment très douloureux", ajoute-t-il soulignant que c’est deux fois plus douloureux que la piqûre d’une guêpe.

"Banana scorpion"

Ce spécimen surnommé le "Banana scorpion" est "importé du sud des États-Unis ou de l’Amérique centrale et se retrouve fréquemment sur les bananes ou sur les raisins" a expliqué Etienne Normandin, entomologiste à l’Université de Montréal, avant d’ajouter : "Dans ces pays, les fruits sont déposés dans des charrettes ou dans de grands entrepôts. Les scorpions peuvent s’immiscer et être transportés jusqu’ici", cité par TVA Nouvelles.

Les bananes achetées par Benoît Sanscartier proviendraient de Guatemala.

Benoit Sanscartier a été pris en charge par les services de secours et a par la suite contacté le supermarché Cosco où il avait effectué cet achat afin d’obtenir des explications. "Ils m’ont dit qu’ils avaient seulement un protocole pour les employés. C’est la première fois qu’ils voyaient ça pour un client".

Une enquête bientôt ouverte

L’Agence canadienne d’inspection des aliments doit lancer une enquête pour comprendre comment le scorpion a pu échapper à la vigilance des personnes en charge de la gestion des marchandises. Ces situations restent tout de même rares et le système canadien fait tout pour les éviter.