Les anciens troisièmes du collège Bernard de Ventadour présentent leur projet écologique réalisé en cours de technologie

L’année dernière, une classe de troisième du collège Bernard de Ventadour à Bagnols-sur-Cèze a imaginé un projet permettant de lier écologie et technologie. Les vingt-cinq élèves, désormais au lycée, sont revenus ce mercredi 27 mars dans leur ancien établissement pour présenter leur réalisation : un système aquaponique d’ornement. Il est opérationnel depuis quelques semaines. "Cela permet de faire vivre ensemble des plantes et des animaux aquatiques dans un système fermé. Les déchets produits par les poissons sont absorbés par les plantes, explique Eric Galissard, professeur de technologie qui a accompagné les élèves sur le projet. C’est une méthode de culture innovante basée sur une basse consommation. Ça crée une sorte d’écosystème." L’ensemble peut être piloté en wifi à partir d’un téléphone. Ce système domotique a été installé dans la partie administrative de l’établissement, juste en face du bureau de la proviseure.

1 000 € de budget

L’aquarium de 300 litres abrite une dizaine de poissons. Il est posé sur une étagère fabriquée par les élèves à partir d’une table d’école. "Tout a été fait à la main. Ils ont utilisé essentiellement des matériaux de récupération. Je n’attendais pas autant de créativité de leur part, poursuit l’enseignant. Toutes les thématiques qui devaient voir au brevet ont été abordées dans la conception du système. Ce qu’ils ont construit va au-delà des attentes que l’on a au collège. C’est un projet de niveau BTS."

L’administration avait dégagé un budget avoisinant les 1 000 €. Cette somme a permis d’acheter les trois jardinières dans lesquelles poussent les plantes d’intérieur, des lumières, du bois et les outils nécessaires à la réalisation de l’étagère et de la structure. Les deux heures hebdomadaires de cours de technologie n’avaient pas été suffisantes pour terminer le projet à temps. Les élèves avaient fait des heures supplémentaires pendant les vacances scolaires. "Ils se sont investis jusqu’à la fin pour laisser quelque chose de propre", commente le professeur. Ils sont les premiers à réaliser un projet écologique de cette envergure au sein de l’établissement.