Attentat à Moscou : pourquoi l’attaque en Russie pousse la France à relever son niveau Vigipirate à "urgence attentat" ?
Emmanuel Macron a indiqué ce lundi 25 mars que la branche de l’État Islamique impliquée dans l’attentat à Moscou avait déjà mené "plusieurs tentatives" en France.
Vendredi 22 mars, un attentat revendiqué par l’État Islamique a fait 137 morts à Moscou. Dimanche 24 mars, après une cellule de crise, la France annonce relever le niveau de son plan Vigipirate. Notre pays est désormais en "urgence attentat", le niveau d’alerte qui permet d’assurer une mobilisation exceptionnelle de moyens comme les soldats de la force Sentinelle. Il s’agit du niveau d’alerte le plus élevé.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…
Comment un attentat qui a eu lieu à près de 3 000 kilomètres de Paris a pu pousser le gouvernement a renforcer sa vigilance ? Plusieurs raisons expliquent l’annonce de Gabriel Attal.
Une branche de Daesh connue en France
Ce lundi 25 mars, alors en déplacement à Cayenne, Emmanuel Macron a confirmé que la branche de Daesh qui a revendiqué l’attentat du Crocus city hall à Moscou est également connue en France. Le groupe de l’État islamique Khorasan (EIK) a selon le Président "conduit ces derniers mois plusieurs tentatives sur notre propre sol", indique BFM.
À son arrivée à Cayenne, Emmanuel Macron justifie sa décision de relever le plan Vigipirate à son plus haut niveau.
— Léopold Audebert (@LeopoldAudebert) March 25, 2024
Il explique que la France a déjà déjoué "plusieurs tentatives sur notre sol" de la branche de l’État islamique impliquée dans l’attentat de Moscou.
| @BFMTV pic.twitter.com/7WAqp2yEV5
L’institut français des relations internationales caractérise par ailleurs l’EIK comme la branche de Daesh la "plus sanguinaire d’Afghanistan".
La France se montre particulièrement vigilante, alors que récemment, des établissements scolaires ont fait l’objet de menaces terroristes et que les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas.
La dernière fois que ce niveau d’alerte avait été déclenché remonte à octobre 2023, après la mort de Dominique Bernard, professeur de français, dans l’attentat d’Arras.
\ud83d\udd34 Sur décision du Premier ministre, le plan #Vigipirate est rehaussé au niveau urgence attentat.
— Ministère de l'Intérieur - Alerte (@Beauvau_Alerte) March 25, 2024
Ce niveau permet d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens et de diffuser les consignes auprès des citoyens.
\ud83d\udcf2 Restez informés sur https://t.co/IBWimsoL5F pic.twitter.com/P6qlZiSMyL
Ce plan, contrairement aux niveaux inférieurs d’alerte, est prévu pour une durée limitée à la gestion de la crise, précisent les services gouvernementaux.
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