Présidentielle américaine : Donald Trump prédit une "boucherie" pour le pays en cas de défaite contre Joe Biden
Lors d’un meeting dans l'Ohio, samedi 16 mars, le candidat des Républicains a alerté sur les conséquences économiques d’une réélection de Joe Biden à la tête du pays.
Trump a fait du Trump à l'occasion d'un meeting samedi 16 mars dans l'Ohio. L’ancien président, a estimé que le scrutin à venir "sera un tournant dans l'histoire du pays". Et prédit que ce sera "une boucherie" pour l'économie du pays s’il n’est pas élu face à Joe Biden.
Après avoir modestement décrit sa victoire aux primaires comme étant "la plus rapide jamais remportée", Donald Trump a souligné qu'il fallait attendre encore plus de sept mois avant l’élection présidentielle : "C'est une éternité quand vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa perte", a-t-il lancé.
Propos ambigus
Des propos jugés "ambigus" pour certains éditorialistes et certains responsables politiques américains après l'assaut du capitole lors de sa défaite aux dernières élections nationales.
Donald Trump tient des propos très ambigus, évoquant une « boucherie » en cas de défaite le 5 novembre https://t.co/FqxzxZ03q6
— Le HuffPost (@LeHuffPost) March 17, 2024
Dans le camp de Donald Trump on rappelle qu'il parlait bien d'un point de vue économique et faisait allusion à ce qu’il a décrit comme des projets chinois de "construire des voitures au Mexique et de les vendre aux Américains... Ils ne pourront pas vendre ces voitures si je suis élu", a-t-il assuré, déplorant les menaces pesant sur l'industrie automobile américaine.
Un certain goût pour la violence
L'équipe de Biden estime que Trump " veut un autre 6 janvier... Les Américains vont lui infliger une nouvelle défaire électorale en novembre car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et sa soif de revanche", a assuré l’équipe de campagne de l’actuel président.
Joe Biden a déploré une liberté "prise d’assaut... Les mensonges sur l'élection de 2020, le complot visant à la remettre en cause et à rejoindre l'insurrection du 6 janvier constituent la plus grande menace pour notre démocratie depuis la guerre de Sécession", a-t-il déclaré.
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