La Ligue de l'enseignement de Lozère et l'association Un fil à la page créent l'événement "Les mains regardent"
La Ligue de l'enseignement de Lozère et l'association Un fil à la page organisent l'événement "Les mains regardent", du 18 au 22 mars 2024 à l'Antirouille de Mende.
" L'exposition est née en 1977 au centre Pompidou à Paris, d'abord pour les enfants empêchés, malvoyants. Il y avait des artistes de renom, César, Brâncuși, des oeuvres à toucher ", rappelle Magali Allié, de l'association Un fil à la page et intervenante de l'événement. C'est un espace immersif qui accueillera les enfants et le public du 18 au 22 mars 2024 à l'Antirouille de Mende, avec en marge le spectacle Karagoz, qui traitera de la mémoire et de l'oubli.
Des espaces pour rêver
" C'est une installation où l'on pourra voir, toucher, entendre, selon la prépondérence des sens. Elle est accessible pour les tout petits ", précise la comédienne. C'est la troisième fois que l'événement est présenté avec comme thème cette année le blanc, " comme l'hiver ". En exemple de création, un tube, type édredon, qui fera plusieurs mètres, orné de décors : " Les enfants pourront poser la tête pour rêver ", préfigure Magali Allié. Sur 150 m2, des tapis, des objets à toucher, une cabane, des coussins, des tapis, un spectacle, des livres, du ressenti cognitif : " Nous avons proposé l'événement dans le Cantal, à Clermont, à Montpellier ", ajoute Nicolas Trotouin, secrétaire générale de la Ligue de l'enseignement de Lozère. " Les gens présents ont pris le temps de se rencontrer, même de se revoir ", apprécie Magali Allié.
Des créneaux pour le public
Matin et après-midi pendant cinq jours, l'installation éphémère accueillera un maximum d'enfants, des classes maternelles de Lozère pendant le temps scolaire (lundi, mardi, jeudi, vendredi), des assistantes maternelles avec les bébés (mercredi matin), des personnes âgées en Ehpad, l'Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (Itep) de Mende et le mercredi après-midi dès 14 h et vendredi soir à partir de 17 h pour tous les publics . " Le spectacle est conçu à des niveaux différents de lecture. chacun n'y verra pas forcément la même chose ", précise Nicolas Trotouin. " Le spectacle sera une forme de mélodie. La langue des signes, du chant, l'histoire contée, les ombres, le chant, le mouvement, chacun s'attachera à ce qu'il veut pour rentrer dans l'histoire ", raconte Magali Allié. Une façon d'inviter les publics curieux, avec la singularité de chacun.
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