Avec ses panneaux photovoltaïques, Le Myriapôle, à Alès, fait la chasse au CO2

"Un petit événement !" Voici comment Christophe Rivenq, président d’Alès Agglo, qualifie l’inauguration, ce jeudi 14 mars, en début de matinée, du Myriapôle, le premier bâtiment en autoconsommation du territoire. En effet, voilà trois mois, cet édifice, bâti il y a plus de vingt ans et où est désormais hébergé le campus numérique Digit’Alès, a vu les 35 panneaux photovoltaïques installés sur son toit entrer en service. "Aujourd’hui, nous sommes en autoconsommation électrique", se réjouit l’élu communautaire.

Un tableau pour suivre ce qu'il se passe...

Olivier Slusarska, le patron d’Agniel, la société qui s’est chargée de cette installation, entre quelque peu dans les détails. "Il s’agit d’un bâtiment ouvert de 8 heures à 20 heures, dont la consommation est de 18 kw/h. Or, nous produisons 18 kw/h", précise-t-il, en indiquant que le système de chauffage du Myriapôle a également évolué, passant du gaz à l’électricité. Dans le hall d’accueil, un tableau permet d’ailleurs, depuis une quinzaine de jours, de suivre en direct ce qu’il se passe. Ainsi, depuis qu’il est accroché au mur, la nouvelle installation a permis d’"éviter", au moment de l’inauguration, 1 750 kilos de CO2.

"Nous réfléchissons à aller encore plus loin..."

Actuellement, la communauté d’agglomération planche sur l’ensemble de ses bâtiments pour qu’ils passent à l’autoconsommation. "Et nous réfléchissons à aller encore plus loin…", dit Christophe Rivenq, en évoquant, à titre d’exemple, un "groupement de consommation".

Un territoire pionnier en matière de développement durable

Alors que le parc photovoltaïque de Lavabreille sera inauguré le 30 mars, le président rappelle que l’Agglomération s’intéresse depuis des années aux questions de développement durable. Il se remémore : "L’office de tourisme a été le premier bâtiment au monde à être équipé de panneaux photovoltaïques. Il y a 25 ans, il y en avait un au Japon, et un à Alès…"