Étienne Flavard a fait le commerce du bois pendant plus d’un siècle et demi
Daniel Flavard (1748-1801) et son épouse Marie Ribes (1757-1827) eurent plusieurs enfants dont l’un créera une véritable dynastie spécialisée dans le commerce du bois.
En effet, leur fils Étienne (1798-1856) va s’installer comme menuisier dans la rue Basse dès 1822 avec son épouse Jeanne Defague (1792-1842). Après le décès de leur fille Émilie en 1830 à l’âge de 7 ans, ils eurent un fils, Frédéric (1831-1920) qui deviendra un spécialiste du commerce du bois en vendant du bois de mines, de construction et des planches de toutes qualités. Avec son épouse Sylvie Barbusse (1832-1893), native de Saint-Christol, ils n’eurent qu’une fille, Fany (1854-1944) mais, dès l’âge de l’adolescence, leur nièce Alphonsine Barbusse (1871-1938) vint donner un coup de main dans l’entreprise.
Une entreprise très florissante au début du XXe siècle et qui employait Moïse Ginhoux, Frédéric Legal, Louis Lhermet, Louis Roussel, Elie Saint-Jean et Louis Valcrose, jeunes Vézénobriens. Cette nièce épousa en 1907 Elie Pénarier (1875-1954) qui repris alors les rênes de l’entreprise.
Création d’une scierie
De cette union naquit Jeanne (1908-2001) qui, en se mariant en 1931 avec Roger Louis Ernest Silhol (1907-1982), petit-fils du maire de l’époque, vit l’entreprise familiale se développer encore avec la création d’une scierie, en face de la maison paternelle, de l’autre côté du champ de foire, à côté de l’auberge du Bon Accueil. Les anciens se souviennent encore de leurs pères ou grands-pères qui travaillaient à cette scierie, employés de M. Silhol, véritable notable du village jusqu’à son décès.
Aujourd’hui, la maison est habitée par sa fille et son gendre, héritiers d’une longue page de l’histoire du village.
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