Les buralistes gardois en colère annoncent une opération choc jeudi 15 février entre Alès et Nîmes

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  • Après l'action à la frontière espagnole, les buralistes gardois annoncent une opération escargot jeudi 15 février.
    Après l'action à la frontière espagnole, les buralistes gardois annoncent une opération escargot jeudi 15 février.
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Après avoir manifesté à la frontière espagnole jeudi 1er février, la Chambre syndicale des buralistes du Gard prévoit une autre action jeudi 15 février avec une opération escargot entre Alès et Nîmes.

La Chambre syndicale des buralistes du Gard se mobilisera jeudi 15 février, deux semaines après avoir participé à une manifestation à la frontière espagnole, lors d'une opération escargot d'Alès à Nîmes, notamment pour dénoncer les différences de taxes sur les paquets de cigarettes entre la France et les pays limitrophes.

Membre du bureau de la Chambre syndicale des buralistes du Gard, le Nîmois Vincent Garcia partage le sentiment de beaucoup de ses confrères : "Nous sommes impuissants et soumis au bon vouloir de l'État. Nos commerces ont diversifié leurs activités avec les cigarettes électroniques, les colis, le PMU, les jouets, divers produits. Nous ne sommes pas là pour faire l'apologie du tabac mais pour dénoncer les différences au niveau des taxes".

Ainsi, en Espagne, le paquet de cigarettes coûte 5,50 €, soit sept euros de moins que celui vendu en France. Les buralistes gardois veulent en fait une harmonisation européenne au niveau des taxes, une pose dans la hausse des prix et pointent du doigt certaines épiceries soupçonnées de vendre illégalement du tabac de contrebande.

Départ du parking de Cora à Alès

Lors de l'opération escargot, les buralistes ont d'ailleurs prévu de passer et de klaxonner rues de Beaucaire et Vincent Faïta "là où il y a le plus de ces épiceries". Les manifestants, qui seront plus d'une quarantaine, partiront jeudi 15 février, vers 7 h 30-8 h, du parking de Cora, se rendront ensuite sur la 2X2 voies, avant de s'arrêter au KM Delta, à Nîmes, d'emprunter le boulevard Salvador Allende, les rues de Beaucaire et Vincent Faïta, les boulevards Gambetta, Daudet avant de s'arrêter à la préfecture.

C'est là où une délégation sera reçue pour demander un moratoire notamment au sujet de cette taxation.

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Les commentaires (3)
Montre-tout Il y a 3 mois Le 08/02/2024 à 20:55

Mais pourquoi faut il qu'on em... les usagers qui veulent aller bosser. Ils ne peuvent pas em.... nos dirigeants ?

toby Il y a 3 mois Le 08/02/2024 à 19:02

c est le cancer a la sortie...

Anonyme144092 Il y a 3 mois Le 08/02/2024 à 18:33

Qu'ils se débrouille c'est l'Europe