Ce qui est reproché à Nicolas Bedos, jugé ce jeudi pour "agression sexuelle" sur une femme en boîte de nuit
L'acteur et réalisateur Nicolas Bedos est accusé d'agression sexuelle par une jeune femme de 25 ans lors d'une soirée en boîte de nuit en juin 2023. Il sera également jugé en septembre 2024 pour une autre affaire d'"agression" et "harcèlement" sexuels.
Nicolas Bedos est convoqué par le tribunal correctionnel de Paris ce jeudi 8 février pour "agression sexuelle en état d'ivresse". Les faits se seraient déroulés dans une boîte de nuit parisienne le 2 juin 2023. L'acteur aurait alors commis des attouchements sur une jeune femme de 25 ans, alors qu'il était alcoolisé. Il encourt cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Un geste "accidentel" selon son avocate
Selon la plaignante, elle aurait repoussé le cinéaste après qu'il lui ait touché les parties intimes par-dessus son pantalon, alors qu'elle était attablée près de la piste de danse du club parisien. "J'ai vu son regard franchement sur moi. Soudain, il a tendu sa main droite au niveau de ma culotte alors que j'étais en jean", précisait la plaignante dans sa déposition, consultée par Le Figaro.
Le cinéaste avait été mis dehors par un vigile avant d'être placé en garde à vue quelques jours après les faits. Son avocate, Me Minkowski, avait expliqué que le cinéaste ne voulait "pas remettre en doute la parole de la plaignante", mais que son "geste déplacé", dont il n’avait "pas le souvenir", n’avait pu "être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété".
Impliqué dans d'autres affaires
Le comédien de 44 ans fait également l'objet d'autres poursuites pour des faits de violences sexuelles. Il sera jugé en septembre prochain pour agression sexuelle lors d'une soirée en boîte de nuit en mai dernier - il avait alors embrassé une femme dans le cou sans son consentement - ainsi que pour harcèlement sexuel lors d'une soirée en 2018 sur une autre femme.
Ces faits "n’ont donné lieu à aucune plainte", souligne Me Minkowski, affirmant sur France 5 que le parquet, "très critiqué pour ses insuffisances dans la prise en considération des violences sexuelles", souhaitait faire "des coups de com’ sur le dos des personnalités".
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