Dans le Gard, les vœux des Républicains et l'espoir de reconquête avant une série d'élections

  • À la tribune, Richard Tibérino, le président des LR gardois, et Franck Proust, le secrétaire départemental.
    À la tribune, Richard Tibérino, le président des LR gardois, et Franck Proust, le secrétaire départemental. Midi Libre - K. H.
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En ligne de mire, les municipales avec deux grosses villes à conserver, Nîmes et Alès.

"On dit que Les Républicains sont morts... vous êtes la preuve vivante que non !" Mercredi soir, devant 200 militants et élus réunis pour les vœux de la fédération gardoise du parti des Républicains  (qui compte environ 700 encartés) à Hasta Luego, Richard Tiberino, son nouveau président, chauffait les troupes alors que LR peine à exister dans le paysage politique. "Ne nous cachons pas la vérité. Après notre défaite en 2012, nous avons été absents au second tour de la présidentielle en 2017 et 2022 et des poids lourds du parti sont partis sous d'autres horizons."

"Garder Nîmes et Alès aux municipales de 2026"

Avant de rappeler les prochains enjeux : les élections européennes de juin prochain "où l'on doit faire un score honorable", Tiberino bat le rappel "faites voter votre familles, vos amis, vos voisins...", car chaque voix comptera dans cette élection qui a valu aux LR un piteux 8,48 % en 2019, les municipales en 2026 "où il faudra conserver Nîmes et Alès" et la présidentielle "où on soutiendra un candidat de droite assumée et décomplexée, cet homme c'est Laurent Wauquiez."
Franck Proust, le secrétaire départemental, lui succédait à la tribune avec un long discours de la reconquête aux accents gaulliens et un hommage amical à Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes assis au premier rang : "Tu as bâti cette famille politique et tu en as fait ce qu'elle est aujourd’hui."
Comme Richard Tiberino avant lui, il a étrillé la politique de Macron, son absence de cap et ses incohérences.  Santé, sécurité, instruction, immigration, agriculture… LR pilonne et promet la martingale que le gouvernement actuel n’aurait jamais trouvée.
 "Les seuls ministres crédibles viennent de nos rangs. On dit qu'ils ont trahi mais ils sont les éclaireurs de la reconquête pour 2027. L'histoire de la droite n'est pas finie."  Mais en attendant, elle patine...