Débat sur la fin de vie : un enjeu sociétal très complexe
"Je ne suis pas ici pour trancher la question, mais pour vous présenter les enjeux du débat, car c’est hyper complexe." D’emblée, Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), pose les bases de son intervention sur la fin de vie, qui s’est tenue le samedi 13 janvier, salle Gouberne, à Saint-Guilhem.
Après un rappel historique, elle a évoqué l’enquête auprès des soignants, qui fait ressortir que 96 % d’entre eux se sont prononcés contre l’euthanasie, alors que s’agissant du suicide assisté, c’était plus nuancé. C’est ce qui a incité la SFAP à prendre la parole, pour éclairer le débat, faire comprendre la complexité du sujet pour prendre ensuite la meilleure décision possible.
Car cette épineuse question de la fin de vie revêt un enjeu sociétal, et surtout une réponse collective. "C’est un compagnonnage avec la mort, et ce n’est pas sans risque… On ne peut jamais promettre la guérison, la seule promesse qu’on peut faire, c’est le non-abandon", a conclu Claire Fourcade
Correspondante Midi Libre : 06 81 26 43 83
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