Empêtrée dans des polémiques sur fond de plagiat et antisémitisme, la présidente de l'Université Harvard démissionne
Elle était la première femme noire à présider Harvard. Son mandat aura été le plus court de l'histoire de la prestigieuse Université américaine.
La présidente de la prestigieuse université Harvard, Claudine Gay, va démissionner ce mardi 2 janvier, sur fond de critiques sur ses propos jugés ambigus sur des questions liées à l'antisémitisme sur le campus et d'accusations de plagiat, selon le journal de l'université The Harvard Crimson.
Antisémitisme et plagiat
La démission de Claudine Gay, six mois et deux jours seulement après son entrée en fonction, intervient alors que les allégations de plagiat se multiplient et que des doutes persistent quant à sa capacité à lutter contre l'antisémitisme sur les campus après son audience jugée "désastreuse" devant le Congrès le 5 décembre dernier.
Lorsqu'une élue républicaine lui a demandé sans détour si "appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard", elle a répondu "cela peut, en fonction du contexte", avant d'ajouter "si c'est dirigé contre une personne".
Des menaces et du racisme
Dans sa lettre de démission, Claudine Gay évoque "des menaces alimentées par du racisme".
La présidente de l'Université a essuyé scandale sur scandale au cours de son bref mandat, faisant face à des réactions négatives au niveau national pour la réponse de son administration à l'attaque du Hamas du 7 octobre et à des allégations de plagiat dans ses travaux universitaires.
L'université n'a pour le moment pas fait de commentaire.
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